- minière
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minière [ minjɛr ] n. f.• 1265; de 2. mine1 ♦ Vx Mine, minerai.2 ♦ Mod. Dr. Mine peu profonde ou à ciel ouvert. Les minières sont à la disposition des propriétaires du sol.
● minière nom féminin Ancien nom donné par la législation française aux tourbières et aux exploitations superficielles de minerais de fer de faible importance. ● minier, minière adjectif (de mine 2) Relatif aux mines. Se dit d'un lieu, d'une région ou il existe des mines. ● minier, minière (expressions) adjectif (de mine 2) Code minier, ensemble des dispositions réglementaires et législatives qui régissent le droit de propriété et les modalités de recherche et d'exploitation des substances minérales. Société minière, société exploitant des mines.⇒MINIÈRE, subst. fém.A. —Masse de substances, exploitable à ciel ouvert, contenant des minerais de fer dits d'alluvion, des terres pyriteuses propres à être converties en sulfate de fer, des terres alumineuses et des tourbes, renfermées au sein de la terre (d'apr. RÉAU-ROND. 1951):• —. ... les alignements jalonnés par les minières de fer représentent, comme ceux des autres gîtes minéraux, les traces de fissures de l'écorce terrestre en concordance avec les directions des systèmes de montagnes.ÉLIE DE BEAUMONT, Stratigraphie, 1869, p.530.B. — 1. Exploitation de ces substances à ciel ouvert ou par des travaux souterrains peu importants. Le régime légal des minières. Il était sur le point d'acquérir les hauts fourneaux et les minières de L..., en Franche-Comté (PONSON DU TERR., Rocambole, t.5, 1859, p.180).2. DR. ADMIN., DR. CIVIL. ,,Catégorie de gisements aujourd'hui supprimée par la loi, comprenant essentiellement les minières de fer, qui figurent aujourd'hui dans la catégorie des mines`` (Jur. 1974). La loi du 16 juin 1851 sur la constitution de la propriété en Algérie (...) déclara que les mines et minières seraient réglées par la législation de la France (CHARDON, Trav. publ., 1904, p.335).Prononc. et Orth.: [
]. Ac. 1694-1740: -niere; dep. 1762: -nière. Étymol. et Hist. Ca 1210 «lieu d'où l'on tire les métaux» (GUIOT DE PROVINS, Bible, 2448 ds T.-L.); av. 1514 «gangue renfermant un métal» (J. LEMAIRE DE BELGES, Illustrations de Gaule ds Œuvres, éd. J. Stecher, t.2, p.312); 1810 «mine à ciel ouvert» (Loi du 21 avril 1810, art.1 et 3 ds ROB.). Empr. au lat. médiév. minera «mine» (XIe s.) ou dér. à l'aide du suff. -ière, de mine2.minière [minjɛʀ] n. f.ÉTYM. V. 1206; de 2. mine, et -ière.❖1 Vx. ⇒ Mine (→ Extraction, cit. 1, Buffon), minerai.2 (1810). Mod. (Dr. admin., techn.). Mine peu profonde ou à ciel ouvert. || Les minières sont laissées à la disposition des propriétaires du sol.0 Les masses de substances minérales ou fossiles renfermées dans le sein de la terre ou existant à la surface sont classées, relativement aux règles de l'exploitation de chacune d'elles, sous les trois qualifications de mines, minières et carrières.Les minières comprennent les minerais de fer dits d'alluvion, les terres pyriteuses propres à être converties en sulfate de fer, les terres alumineuses et les tourbes.Loi du 21 avr. 1810, art. 1 et 3.
Encyclopédie Universelle. 2012.
